Gérer ses émotions

• Pour beaucoup de gens, devoir cesser de conduire est un changement de mode de vie majeur.
• Il est compréhensible de ressentir de la peine et diverses autres émotions.
• Il faut se donner la place et le temps de toutes les ressentir.
  
  

Il est parfois difficile de savoir comment on se sent. Essayez d’identifier vos émotions en répondant aux questions suivantes :

• Ressentez-vous de la tristesse parce que vous pensez que cesser de conduire signifie que vous renoncez à votre indépendance?
• Ressentez-vous de la colère parce que vous ne pensez pas que vous devriez être obligé(e) de cesser de conduire?
• Ressentez-vous de la confusion parce que vous ne comprenez pas pourquoi vous devez cesser de conduire?
• Ressentez-vous une perte de fierté liée à la propriété parce que le fait de cesser de conduire signifie de renoncer à la voiture que vous aimez?
• Ressentez-vous de l’inquiétude parce que vous ne savez pas comment vous vous déplacerez sans conduire?
• Ressentez-vous de l’embarras à l’idée de devoir dire aux autres que vous n’êtes plus capable de conduire?
• Ressentez-vous de la culpabilité parce que vous devrez demander aux autres de vous aider à vous déplacer si vous cessez de conduire?
• Ressentez-vous du soulagement à l’idée de cesser de conduire et l’acceptez-vous?

Toutes ces émotions sont courantes. Essayez ensuite ces idées :

• Parlez à quelqu’un en qui vous avez confiance comme un membre de la famille, un ami, un voisin ou un chef religieux.
• Consultez votre médecin ou un autre professionnel de la santé
• Joignez-vous à un groupe de soutien en personne ou en ligne.
• Contactez la Société Alzheimer régionale (cliquez ici) pour obtenir du soutien ou des ressources.
  
  

Voici ce que dit une personne atteinte de trouble neurocognitif :

• Prenez une grande respiration, puis expirez. Tout ira bien. Cela fait très peur au départ. Vous avez l’impression de perdre votre liberté. En réalité, le fait de ne plus avoir de permis de conduire est également un soulagement.