Welcome to Driving with Dementia

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Je suis proche aidant(e) d’une personne atteinte de trouble neurocognitif qui ne conduit plus. Je voudrais en savoir plus sur :

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Comprendre pourquoi il était nécessaire de cesser de conduire

Bien qu’il existe différents types de trouble neurocognitif, ils ont tous des effets négatifs sur la conduite automobile de la personne qui en est atteinte en endommageant diverses fonctions cérébrales qui sont essentielles à une conduite automobile sécuritaire. De plus, comme le trouble cognitif est progressif, les symptômes s’aggravent au fil du temps, ce qui rend la conduite automobile de la personne qui en est atteinte de moins en moins sécuritaire. Cesser de conduire est nécessaire pour garder la personne atteinte de trouble neurocognitif ainsi que les autres usagers de la route en sécurité.

Un grand nombre de personnes atteintes de trouble neurocognitif sont capables de conduire de façon sécuritaire pendant un certain temps après le diagnostic. Cependant, la recherche démontre que plus une personne atteinte de trouble neurocognitif continue à conduire après le diagnostic, plus le risque d’être impliquée dans un accident automobile augmente. Les changements qu’une personne atteinte de trouble neurocognitif éprouve sont beaucoup plus complexes que ceux que les personnes sans trouble neurocognitif éprouvent, comme les problèmes de vision et de ralentissement du temps de réaction. Il en résulte que la personne atteinte de trouble neurocognitif n’est pas la mieux placée pour évaluer son aptitude à conduire. Par exemple, comme vous l’avez probablement déjà remarqué, la personne atteinte de trouble neurocognitif pourrait :

  • Avoir perdu une gamme de fonctions cérébrales qui sont nécessaires pour prendre le type de décisions et avoir les réactions rapides requises pour conduire de façon sécuritaire.
  • Ne plus être capable de développer de nouveaux souvenirs ou d’acquérir de nouvelles aptitudes. Il est courant qu’elle ne reconnaisse pas les difficultés à conduire ou ne soit pas capable de développer de nouveaux comportements pour s’adapter à ces changements.

Inévitablement, les troubles neurocognitifs rendent la conduite automobile non sécuritaire de plusieurs façons comme:

  • la perte croissante de mémoire;
  • le temps d’attention limité;
  • la capacité limitée à traiter l’information rapidement;
  • le manque de jugement et de capacité à résoudre des problèmes;
  • la désorientation spatiale;
  • la faible capacité à réagir;
  • les problèmes de perception visuelle (comment les choses sont perçues dans l’espace, en relation les unes par rapport aux autres).

Visionnez cet exemple des effets des troubles neurocogntifs sur la conduite automobile.


Source : National Highway Traffic Safety Administration (États-Unis)