Welcome to Driving with Dementia

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Je suis proche aidant(e) d’une personne atteinte de trouble neurocognitif qui conduit encore. Je voudrais en savoir plus sur :

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Comprendre l’importance de cesser de conduire

Une personne atteinte de trouble neurocognitif perdra éventuellement les fonctions cérébrales nécessaires pour prendre les décisions et avoir les réactions rapides requises pour conduire de façon sécuritaire. En effet, bien qu’il existe différents types de troubles neurocognitifs, ils sont tous caractérisés par des dommages au cerveau. De plus, le trouble neurocognitif est progressif si bien que les symptômes s’aggravent au fil du temps. La maladie d’Alzheimer est le type le plus courant de trouble neurocognitif.

De quelles façons l’aptitude à conduire des personnes atteintes de trouble neurocognitif est affectée spécifiquement dépend du niveau de progression de la maladie, ainsi que des parties du cerveau qui sont endommagées. Pour conduire de façon sécuritaire, les différentes parties du cerveau travaillent ensemble dans le cadre d’un processus complexe pour :

  • voir et entendre l’environnement;
  • anticiper ce qui pourrait arriver;
  • décider comment réagir;
  • réagir physiquement.

De plus, tout cela doit se produire rapidement. Plusieurs problèmes supplémentaires qui sont courants avec le trouble neurocognitif rendent la conduite automobile non sécuritaire, dont :

  • la perte croissante de mémoire;
  • le temps d’attention limité;
  • la capacité limitée à traiter l’information rapidement;
  • le manque de jugement et de capacité à résoudre des problèmes;
  • la désorientation spatiale;
  • la faible capacité à réagir;
  • les problèmes de perception visuelle (comment les choses sont perçues dans l’espace, en relation les unes par rapport aux autres).

Les changements qu’une personne atteinte de trouble neurocognitif éprouve sont beaucoup plus complexes que ceux que les personnes sans trouble neurocognitif éprouvent avec l’âge, comme les problèmes de vision et de ralentissement du temps de réaction. La personne atteinte de trouble neurocognitif finira par :

  • perdre une gamme de fonctions cérébrales qui sont nécessaires pour prendre le type de décisions et avoir les réactions rapides requises pour conduire de façon sécuritaire;
  • perdre conscience de ses capacités, si bien qu’il est courant qu’elle ne reconnaisse pas ses difficultés à conduire ou ne soit pas capable de développer de nouveaux comportements pour s’adapter à ces changements.

De plus, certaines personnes atteintes de trouble neurocognitif ne réalisent pas ou ne se souviennent pas d’avoir pris des décisions non sécuritaires en conduisant. Comme la personne atteinte de trouble neurocognitif ne reconnaît pas ses difficultés à conduire, elle peut être sur la défensive. Par exemple :

  • Elle peut dire des choses comme « J’ai conduit toute ma vie et je n’ai jamais eu d’accident. »
  • Si elle se perd, elle peut avoir recours à des excuses comme « C’est là que je voulais aller. »
  • Après avoir évité un accident de justesse, elle peut accuser quelqu’un d’autre, « Elle ne regardait pas où elle allait. »

Il en résulte que la personne atteinte de trouble neurocognitif n’est pas la mieux placée pour évaluer son aptitude à conduire. Vous pouvez aider :

  • en vous familiarisant avec les signes d’avertissement qui indiquent que la personne atteinte de trouble neurocognitif pourrait avoir des difficultés à conduire. Voir la liste de contrôle Warning Signs For Drivers With Dementia (cliquez ici) produite par l’organisme The Hartford (en anglais seulement);
  • en effectuant l’évaluation Online Screening Assessment (cliquez ici) si vous êtes familier ou familière avec la conduite automobile de la personne atteinte de trouble neurocognitif. Elle a été produite par l’Institute for Mobility, Action, and Participation (en anglais seulement);
  • en apprenant ce que vous devez faire si la personne atteinte de trouble neurocognitif ne veut pas cesser de conduire (cliquez ici) (en anglais seulement).

Certaines personnes atteintes de trouble neurocognitif sont capables de conduire de façon sécuritaire pendant un certain temps après le diagnostic. Cependant, plus une personne atteinte de trouble neurocognitif continue à conduire après le diagnostic, plus le risque d’être impliquée dans un accident automobile est élevé. La plupart des études montrent un risque accru d’accidents de véhicules à moteur parmi les personnes atteintes de trouble neurocognitif. La recherche indique que :

  • La performance de conduite diminue avec l’augmentation de gravité du trouble neurocognitif (Jacobs et al., 2017). Des revues démontrent que dans les 17 études qui évaluaient la performance de conduite, les conducteurs atteints de trouble neurocognitif avaient une performance nettement moins bonne que celle des participants qui n’en étaient pas atteints. De plus, dans 6 études sur 10 portant sur les collisions de véhicules à moteur déclarées par les proches aidants ou les autorités, les conducteurs atteints de trouble neurocognitif étaient impliqués plus souvent dans un accident que les participants aux études qui n’en étaient pas atteints (Chee et al., 2017; Man-Son-Hing et al., 2007).
  • La plupart des accidents ont lieu près du domicile, comme en se rendant à l’épicerie ou au centre commercial. C’est la raison pour laquelle même les petits déplacements pour se rendre à des endroits familiers peuvent être dangereux.

Visionnez cette vidéo au sujet des effets des troubles neurocognitifs sur la conduite automobile (en anglais seulement).

Source : Ministère du Transport des États-Unis

Voyez les effets des troubles neurocognitifs sur la conduite automobile (en anglaise seulement).

 
Source : National Highway Traffic Safety Administration (États-Unis)

 


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