Welcome to Driving with Dementia

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Comprendre votre rôle

En tant que professionnel de la santé, que vous soyez médecin de famille, gériatre, gérontopsychiatre, neurologue, infirmière praticienne, infirmière, travailleur social ou ergothérapeute, vous jouez un rôle important en ce qui concerne la conduite automobile et les troubles neurocognitifs. L’évaluation de l’aptitude à conduire d’une personne atteinte de trouble neurocognitif est d’une importance critique pour elle et pour la sécurité publique. De même, selon l’endroit où vous vous trouvez au Canada et votre discipline, l’adhésion à l’obligation légale de déclarer une conduite non sécuritaire protège les patients et le public. Par ailleurs, vos efforts pour faciliter le processus de cessation de conduire peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie de vos patients et de leurs proches aidants. Vos efforts peuvent non seulement faciliter la transition à la cessation de conduire, mais également améliorer les résultats en matière de santé et la qualité de vie après avoir cessé de conduire.

Selon votre discipline dans le domaine de la santé, que vous travailliez en équipe, en milieu rural ou urbain, votre rôle pourrait comprendre plusieurs des responsabilités suivantes :

  • aborder le sujet de la cessation de conduire avec les patients âgés et leurs proches aidants dès l’apparition de préoccupations cognitives, avant même un diagnostic potentiel de trouble neurocognitif;
  • reconnaître que bien qu’un diagnostic de trouble neurocognitif ne nécessite pas toujours de cesser de conduire immédiatement, toutes les personnes atteintes de trouble neurocognitif devront cesser de conduire un jour en raison des risques de sécurité associés;
  • comprendre qu’un diagnostic de trouble neurocognitif signifie que vous devez demander à la personne qui en est atteinte si elle conduit encore et, le cas échéant, évaluer et documenter son aptitude à conduire;
  • suivre la réglementation de votre province quant à la déclaration de patients que vous considérez comme inaptes à conduire, mais, si la personne atteinte de trouble neurocognitif est considérée comme apte à continuer de conduire, réévaluer son aptitude tous les 6 mois;
  • reconnaître les défis tout au long du processus et faciliter des discussions continues qui portent sur l’impact pratique, émotionnel et physique de cesser de conduire sur toutes les personnes concernées, y compris votre propre épuisement émotionnel;
  • fournir un soutien des besoins pratiques et émotionnels après la cessation de conduire.

Voici quelques sources d’information supplémentaires (en anglais seulement) :